Michel Actis
2005-10-07 13:52:12 UTC
Hologramme
Un hologramme est une image tridimensionnelle provenant d'un cliché
photographique enregistrant les interférences de deux ondes l'une
directement issue d'une source, l'autre ayant été diffusée par l'objet.
Il a la propriété étonnante que chacune de ses parties puisse
reconstituer l'ensemble : la partie est dans le tout et le tout dans
chaque partie. De ce fait, l'ensemble des informations concernant l'objet
est enregistrée en chaque point de l'hologramme.
Cette découverte montre que nous devons être prêts à prendre en compte
des représentations nouvelles de la réalité.
David Bohm (1917-1992)
David Bohm était un homme à tous égards exceptionnel et, en tant que
scientifique. II s'est également mis très tôt en marge de la
communauté scientifique qui, selon lui, donnait plus d'importance à la
résolution de problèmes et à la compétition qu'à la pensée originale.
Bohm se retira donc dans le monde de l'esprit mais fut pourtant
reconnu par ses pairs comme un scientifique de premier ordre. Il
obtint même l'approbation d'Albert Einstein qui, à la fin de sa vie,
commença à être attiré par tes théories de Bohm.
Quittant le continent américain sous la menace de la chasse aux
sorcières anticommuniste des années 1950 et chassé du Brésil par des
sympathisants nazis, Bohm alla s'établir à l'université de Londres où
il embrassa le monde du mystique. En tant que proche ami du dataï-lama
Bohm était déterminé à explorer des interprétations alternatives de la
physique quantique dont il pressentait qu'elles le conduiraient à la
découverte de ces niveaux de réalité cachés dans lesquels réside la
vérité de notre existence. Par malheur, Bohm mourut avant d'avoir
atteint son but.
L'Univers holographique de D. Bohm
Pour D. Bohm, astrophysicien, l'Univers serait lui-même un immense
hologramme, chaque galaxie, comme chaque atome, enfermant la totalité
de l'Univers.
Le Cosmos pourrait être une structure infinie d'ondes où tout est lié
à tout, où être et non-être ,esprit et matière, ne seraient que des
manifestations différentes d'une même réalité profonde animée d'un
flux permanent de transformations, qu'est la Vie.
On retrouve les conceptions de l'hindouisme (création, destruction,
renaissance...) et aussi des éléments de la physique quantique..
Dans cette vision, la mort ne peut être considérée que comme une
transformation énergétique et non un anéantissement.
Le cerveau holographique de K. Pribram
Le cerveau reçoit des fréquences qu'il doit décoder : voir, sentir,
entendre... correspondant à des paquets d'ondes que le cerveau "
traite ", et ces calculs complexes sont perçus par la conscience comme
étant la réalité (sons, images, odeurs...).
Le neurologue K. Pribram (U.S.A. - 1970) a pensé que ce décodage
suivait un processus holographique, permettant à une énorme quantité d'informations
d'être stockée dans un volume infime. Le cerveau construirait une "
réalité concrète " en interprétant les fréquences, mais en interposant
ensuite des filtres pour que notre conscience ne soit pas submergée
par les informations.
L'état modifié de conscience, en abaissant ces seuils de filtrage,
changerait donc notre perception ,de la réalité, nous permettant de
mieux participer, de mieux nous sentir liés au Cosmos, transcendant l'espace
et le temps pour être une partie de la Réalité Ultime. C'est l'expérience
mystique, c'est celle des utilisateurs de drogues psychédéliques.
Un modèle de la conscience humaine
Certains observateurs pensent maintenant que les travaux de David Bohm
et de Karl Pribram fournissent un modèle de la conscience humaine qui
permet l'existence du phénomène paranormal.
Les expériences de décorporation ou d'EMI sont, en un sens, des
aperçus d'une réalité plus profonde.
Les théories de Pribram et de David Bohm portent un regard neuf sur le
monde : nos cerveaux construiraient une réalité «concrète» irréelle et
la réalité objective n'existerait pas.
Cette idée n'est certes pas nouvelle puisque depuis des siècles, les
philosophes ont prêché que le monde matériel est une illusion, comme
l'est la perception de nous-mêmes en tant qu'êtres physiques dans un
monde physique. Mais ce qui est remarquable dans le travail de Bohm et
de Pribram, c'est que la science est en train de le prouver.
Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne
sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils
restaient jusqu'à présent exclus du champ de la science. C'est le cas
de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne
faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques.
Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce
qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais
trouver leur place dans la compréhension du monde. Certes, bien des
scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses
adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains
phénomènes déclarés inexplicables.
En 1985, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches
psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était
le seul à pouvoir expliquer les expériences archétypales, à savoir les
rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de
conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's
Universùy soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et
si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard- trouve
son explication dans le modèle holographique. Elle trahirait des
processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le
soupçonnons.
Le XXe siècle a débuté avec la quête d'une théorie unifiée de
l'univers, capable de combiner les forces fondamentales de la nature.
Avec l'hologramme, nous entrons dans le XXI' siècle avec une possible
réconciliation des mondes jusqu'à présent opposés de la science et de
la magie.
Un hologramme est une image tridimensionnelle provenant d'un cliché
photographique enregistrant les interférences de deux ondes l'une
directement issue d'une source, l'autre ayant été diffusée par l'objet.
Il a la propriété étonnante que chacune de ses parties puisse
reconstituer l'ensemble : la partie est dans le tout et le tout dans
chaque partie. De ce fait, l'ensemble des informations concernant l'objet
est enregistrée en chaque point de l'hologramme.
Cette découverte montre que nous devons être prêts à prendre en compte
des représentations nouvelles de la réalité.
David Bohm (1917-1992)
David Bohm était un homme à tous égards exceptionnel et, en tant que
scientifique. II s'est également mis très tôt en marge de la
communauté scientifique qui, selon lui, donnait plus d'importance à la
résolution de problèmes et à la compétition qu'à la pensée originale.
Bohm se retira donc dans le monde de l'esprit mais fut pourtant
reconnu par ses pairs comme un scientifique de premier ordre. Il
obtint même l'approbation d'Albert Einstein qui, à la fin de sa vie,
commença à être attiré par tes théories de Bohm.
Quittant le continent américain sous la menace de la chasse aux
sorcières anticommuniste des années 1950 et chassé du Brésil par des
sympathisants nazis, Bohm alla s'établir à l'université de Londres où
il embrassa le monde du mystique. En tant que proche ami du dataï-lama
Bohm était déterminé à explorer des interprétations alternatives de la
physique quantique dont il pressentait qu'elles le conduiraient à la
découverte de ces niveaux de réalité cachés dans lesquels réside la
vérité de notre existence. Par malheur, Bohm mourut avant d'avoir
atteint son but.
L'Univers holographique de D. Bohm
Pour D. Bohm, astrophysicien, l'Univers serait lui-même un immense
hologramme, chaque galaxie, comme chaque atome, enfermant la totalité
de l'Univers.
Le Cosmos pourrait être une structure infinie d'ondes où tout est lié
à tout, où être et non-être ,esprit et matière, ne seraient que des
manifestations différentes d'une même réalité profonde animée d'un
flux permanent de transformations, qu'est la Vie.
On retrouve les conceptions de l'hindouisme (création, destruction,
renaissance...) et aussi des éléments de la physique quantique..
Dans cette vision, la mort ne peut être considérée que comme une
transformation énergétique et non un anéantissement.
Le cerveau holographique de K. Pribram
Le cerveau reçoit des fréquences qu'il doit décoder : voir, sentir,
entendre... correspondant à des paquets d'ondes que le cerveau "
traite ", et ces calculs complexes sont perçus par la conscience comme
étant la réalité (sons, images, odeurs...).
Le neurologue K. Pribram (U.S.A. - 1970) a pensé que ce décodage
suivait un processus holographique, permettant à une énorme quantité d'informations
d'être stockée dans un volume infime. Le cerveau construirait une "
réalité concrète " en interprétant les fréquences, mais en interposant
ensuite des filtres pour que notre conscience ne soit pas submergée
par les informations.
L'état modifié de conscience, en abaissant ces seuils de filtrage,
changerait donc notre perception ,de la réalité, nous permettant de
mieux participer, de mieux nous sentir liés au Cosmos, transcendant l'espace
et le temps pour être une partie de la Réalité Ultime. C'est l'expérience
mystique, c'est celle des utilisateurs de drogues psychédéliques.
Un modèle de la conscience humaine
Certains observateurs pensent maintenant que les travaux de David Bohm
et de Karl Pribram fournissent un modèle de la conscience humaine qui
permet l'existence du phénomène paranormal.
Les expériences de décorporation ou d'EMI sont, en un sens, des
aperçus d'une réalité plus profonde.
Les théories de Pribram et de David Bohm portent un regard neuf sur le
monde : nos cerveaux construiraient une réalité «concrète» irréelle et
la réalité objective n'existerait pas.
Cette idée n'est certes pas nouvelle puisque depuis des siècles, les
philosophes ont prêché que le monde matériel est une illusion, comme
l'est la perception de nous-mêmes en tant qu'êtres physiques dans un
monde physique. Mais ce qui est remarquable dans le travail de Bohm et
de Pribram, c'est que la science est en train de le prouver.
Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne
sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils
restaient jusqu'à présent exclus du champ de la science. C'est le cas
de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne
faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques.
Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce
qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais
trouver leur place dans la compréhension du monde. Certes, bien des
scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses
adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains
phénomènes déclarés inexplicables.
En 1985, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches
psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était
le seul à pouvoir expliquer les expériences archétypales, à savoir les
rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de
conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's
Universùy soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et
si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard- trouve
son explication dans le modèle holographique. Elle trahirait des
processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le
soupçonnons.
Le XXe siècle a débuté avec la quête d'une théorie unifiée de
l'univers, capable de combiner les forces fondamentales de la nature.
Avec l'hologramme, nous entrons dans le XXI' siècle avec une possible
réconciliation des mondes jusqu'à présent opposés de la science et de
la magie.