Emphyrio
2017-09-10 18:13:50 UTC
**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et gourmandise.
Ci dessous quelques morceaux choisis :**
1-"Dans la salle la moitié des présents, et parfois deux sur trois, ont
leur portable sur les genoux. Que font-ils? Quand on jette un oeil à
leurs écrans, ça n'a rien à voir avec la présentation à laquelle ils
sont censés assister. Comme on a accès à internet, on peut lire son
courrier, recevoir et envoyer des mails, pendant les exposés. J'ai été
personnellement assis à côté d'une jeune Russe, qui travaille en
Allemagne, à Bonn, et qui a passé toutes ces séances, les yeux rivés sur
un texte en cyrillique affiché sur une petite tablette, sans accorder la
moindre attention aux exposés. Elle n'a pas du tout hésité à me dire
qu'il s'agissait de la lecture d'un ... roman !
Dans beaucoup de séances je dirais qu'il y a moins de la moitié des
présents qui écoutent. Et c’était pareil à Francfort. Quand l'exposé
s'achève, le chairman remercie beaucoup le conférencier, et la salle
croule alors sous des applaudissements nourris. J'avais déjà constaté le
même phénomène à Francfort. Mais, dans le temps, les rares fois où j'ai
pu participer à un colloque, je n'avais jamais vu ça. On peut très bien
faire la différence entre des applaudissements "normaux" et ce à quoi
j'ai assisté. Ca frise la "standing ovation". Comme si l'assistance
voulait ainsi s'excuser de son absence d'attention, ou valider le
contenu, en général complètement creux, quand il s'agit des exposés
théoriques"
2-Après une intervention sur les T.N, je lève la main
- Vous nous parlez de trous noirs géants. Mais quelle preuve avez-vous
qu'il s'agisse de trous noirs ?
- Euh ... on se base sur la forte vitesse des étoiles près du centre
galactique.
- Certes, et cela implique la présence d'une objet de très forte masse.
Mais si vous mettez dans une sphère ayant le rayon de l'orbite de la
Terre un gaz ayant une densité moyenne qui serait celle de l'eau, ce qui
correspond à la densité moyenne qui règne dans une étoile comme le
Soleil, alors vous trouvez vos quatre millions de masses solaires. Quant
au prétendu trou noir, où est la signature spectrale qui confirme sa
présence ? Vous savez très bien que quand on a mis sur orbite le
satellite Chandrah, il y a 17 ans, on s'attendait à ce qu'il reçoivent
une bouffée puissante de rayons X. Et ... rien. Vous savez aussi qu'en
2012 un paquet de gaz interstellaire est passé à côté et que son
comportement n'a pas du tout été celui qu'il aurait du avoir s'il
passait à côté d'un trou noir. L'observation a totalement contredit les
prédictions basées sur les simulation.
Des remarques qui devraient susciter un débat. Mais non, rien. C'est à
croire que la science est morte. Il n'y a que les regards brillants de
quelques jeunes qui, soudain, entendent un autre discours. Pour la
plupart d’entre eux, pour leurs les patrons, je ne suis qu'un énergumène
qui perturbe le bon déroulement du colloque.
Lors d'un exposé suivant, fait par Daniel Harlow, du MIT, qui traite des
trous noirs, de l'information quantique et du “principe holographique”,
j'essaye de dériver l'intérêt vers autre chose :
- Je voudrais faire remarquer que la théorie du trou noir trouve sa base
dans une publication faite par Karl Schwarzschild en 1916. Mais qui sait
que Schwarzschild, en ce début d'année 1916, juste avant sa mort,
survenue en mai, avait produit non un article, mais deux.
Incompréhension dans la salle.
Je poursuis :
- Le contenu de cet article, qui n'a été traduit qu'en 1999, est très
important. Quels sont ceux qui savent que ce second article existe ?
Silence ...
- Alors, quels sont les spécialistes des trous noirs, ici présents, qui
ont lu son premier article, celui de janvier 1916 ?
Silence.
Cela confirme ce que je pensais. Aucun des spécialistes des trous
noirs n'a lu les articles de Schwarzschild, d'Einstein et de Hilbert.
Ils ont toujours fonctionné, depuis les années cinquante, en se basant
sur des commentaires de commentaires.
C’est effarant. Aucun de ces types qui font du trou noir leur pain
quotidien n’a lu l’article fondateur, publié en janvier 1916 par Karl
Schwarzschild, il y a un siècle. Il est vrai que cet article n’a été
traduit en anglais qu’en 1975. Pendant 59 ans ceux qui ne lisent pas
l’allemand se sont contentés de “commentaires de commentaires”, et des
erreurs se sont propagées, sur lesquelles pratiquement personne n’est
revenu. Quand au second article publié par Schwarzschild, un mois avant
sa mort, en février 1916, il n'a été traduit, par Antoci, qu'en ... 1995 !
3-Conversation avec Filippo Vernizzi, théoricien de l'énergie noire :
- Actuellement, l'accélération de l'univers implique le fait de devoir,
en physique quantique, prendre en charge des états d'énergie négative.
Vous êtes bien d'accord? Vous l'avez dit lors de votre exposé (devant
l'exemple des congressistes, et non en petit comité, dans des salles
plus petites, l'après-midi) cette accélération cosmique implique une
pression négative, donc des états d'énergie négative.
Il fait la moue. Je poursuis :
- Une pression c'est aussi une densité d'énergie par unité de volume.
- Ah non ! proteste-t-il, une pression, c'est une force par unité de
surface. Ca n'a rien à voir. Même avec une pression négative, l'énergie
est positive (? ...)
- Je suis désolé, mais vous faites une erreur. Si vous voulez aborder
cette question de pression en tant que force par unité de surface,
allons-y. C'est un sujet que je connais bien car j'ai fait beaucoup de
théorie cinétique des gaz. Plaçons une paroi dans ce milieu fluide. Elle
va subir des chocs des particules incidentes. Celles-ci vont alors
transférer à la paroi la part de leur quantité de mouvement
correspondant à la composante de leur vitesse perpendiculaire à la
paroi. Vous êtes d'accord ?
- Oui .....
- Or cette quantité de mouvement, c'est mV. Donc un fluide en contact
avec une paroi, s'il est à pression négative, ne repousse pas cette
paroi, il l'attire. Si on part d'une pression négative cela implique que
ces collisions sont le fait de particules apportant une quantité de
mouvement négative, donc dotées de masse négative. Alors, comme E = mc2,
l'énergie de ces particules est également négative. Vous êtes d'accord ?
- Oui ... oui ... ne vous énervez pas. Bon, cette énergie est négative,
vous avez raison. J'en tiendrai désormais compte (...).
- Ca n'est pas tout. Quand vous évoquez des problèmes d'instabilité de
ces états d'énergie négative, vous pensez à une émission d'énergie à
l'aide de photons d'énergie positive. Or ces particules de masse et
d'énergie négative émettent des photons d'énergie négative. Et cela,
votre théorie quantique des champs ne le gère pas.
- Oui ... oui ... très bien..... j'en tiendrai compte, promis.
Agacé, il tourne immédiatement les talons.
Il s'est visiblement payé ma tête, se refusant la moindre discussion.
Je n'ai rien pu en tirer de plus. De toute évidence ces gens fuient tout
dialogue.
4-M. Brandberger évoque l'inflation comme étant la seule théorie
permettant de résoudre le paradoxe de l'horizon ("there is no
alternative to inflation theory").
A l'issue de son exposé, je prends la parole .
- Comme alternative, que pensez-vous d'un modèle à constantes variables,
qui en particulier qui fait état d'une vitesse de la lumière variable,
en tant que concurrent de cette théorie de l'inflation. J'ai publié des
articles là-dessus dès 1988 et 1995 et je propose une variation
conjointe de toutes les équations de la physique ....
Brandberger botte en touche immédiatement et me désigne un jeune
chercheur Canadien qui a aussi travaillé dans cette direction.
- Vous serez mieux à l'aise en parlant avec ce chercheur, plutôt qu'avec
moi.
Fin de la discussion
5-Je lève la main. On me passe le micro :
- Comment envisagez-vous la compatibilité entre le modèle Lambda-CDM et
l'effet Great Repeller ?
- Le quoi ? .....
- Le Great Repeller, ce qui a été présenté en janvier 2017 dans la revue
Nature par Hoffman, Courtois, Tully et Pomarède, où on montre qu'il
existe à 600 années lumière un région totalement vide qui repousse les
galaxies, dont la nôtre à 631 kms/s.
Ca n'a pas l'air de lui dire quelque chose. Elle ouvre des yeux ronds.
Alors d'autres, dans la salle, confirment mes dires. Il y a un gros
moment de gêne quand la chercheuse de l'IAP dit :
- Je ne suis pas au courant" ....
6- Monsieur Smoot (Prix Nobel), je souhaiterais vous présenter mes
travaux, en séminaire.
- Ca sera difficile, car je vais partir pour Hong Kong bientôt.
- Il n'y a aucune urgence. Nous pourrions prendre date.
Il allonge le pas, agacé.
- Vous avez peut être entrevu mon poster. J'ai conçu un modèle où
l'univers héberge des masses positives et des masses négatives
- Quand on met ces masses en présences, elles se courent après et
l'énergie cinétique de la masse positive croit indéfiniment ....
- Ca c'est l'effet runaway, comme l'a montré Bondi en 1957. Mais
justement, dans mon modèle, cet effet disparait. Les lois d'interaction,
issues de l'approximation Newtonienne s'appliquant à deux équations de
champ couplées font que les masses négatives deviennent auto-attractives
et que les masses de signes opposés se repoussent selon anti-Newton.
Smoot se sert un café en ne prêtant ostensiblement pas la moindre
attention à mon propos. A aucun moment il ne m'a accordé un regard, n’a
tourné la tête vers moi. . Je n'ai jamais vu une telle impolitesse. Je
finis par lui dire :
- Vous me traitez comme si j'étais un crackpot (le mot que les
anglo-saxons utilisent pour désigner des pseudo-scientifiques,
mythomanes, vivant des rêves grandioses et sans consistance). Je suis un
type sérieux. J'ai publié mes travaux dans des revues à comité de
lecture ....
Mais déjà Smoot m'a tourné le dos et s'éloigne. Choquant de la part de
ce prix Nobel.
etc...
Article complet :
https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Compte_rendu_COSMO17_2017.htm
M.A
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et gourmandise.
Ci dessous quelques morceaux choisis :**
1-"Dans la salle la moitié des présents, et parfois deux sur trois, ont
leur portable sur les genoux. Que font-ils? Quand on jette un oeil à
leurs écrans, ça n'a rien à voir avec la présentation à laquelle ils
sont censés assister. Comme on a accès à internet, on peut lire son
courrier, recevoir et envoyer des mails, pendant les exposés. J'ai été
personnellement assis à côté d'une jeune Russe, qui travaille en
Allemagne, à Bonn, et qui a passé toutes ces séances, les yeux rivés sur
un texte en cyrillique affiché sur une petite tablette, sans accorder la
moindre attention aux exposés. Elle n'a pas du tout hésité à me dire
qu'il s'agissait de la lecture d'un ... roman !
Dans beaucoup de séances je dirais qu'il y a moins de la moitié des
présents qui écoutent. Et c’était pareil à Francfort. Quand l'exposé
s'achève, le chairman remercie beaucoup le conférencier, et la salle
croule alors sous des applaudissements nourris. J'avais déjà constaté le
même phénomène à Francfort. Mais, dans le temps, les rares fois où j'ai
pu participer à un colloque, je n'avais jamais vu ça. On peut très bien
faire la différence entre des applaudissements "normaux" et ce à quoi
j'ai assisté. Ca frise la "standing ovation". Comme si l'assistance
voulait ainsi s'excuser de son absence d'attention, ou valider le
contenu, en général complètement creux, quand il s'agit des exposés
théoriques"
2-Après une intervention sur les T.N, je lève la main
- Vous nous parlez de trous noirs géants. Mais quelle preuve avez-vous
qu'il s'agisse de trous noirs ?
- Euh ... on se base sur la forte vitesse des étoiles près du centre
galactique.
- Certes, et cela implique la présence d'une objet de très forte masse.
Mais si vous mettez dans une sphère ayant le rayon de l'orbite de la
Terre un gaz ayant une densité moyenne qui serait celle de l'eau, ce qui
correspond à la densité moyenne qui règne dans une étoile comme le
Soleil, alors vous trouvez vos quatre millions de masses solaires. Quant
au prétendu trou noir, où est la signature spectrale qui confirme sa
présence ? Vous savez très bien que quand on a mis sur orbite le
satellite Chandrah, il y a 17 ans, on s'attendait à ce qu'il reçoivent
une bouffée puissante de rayons X. Et ... rien. Vous savez aussi qu'en
2012 un paquet de gaz interstellaire est passé à côté et que son
comportement n'a pas du tout été celui qu'il aurait du avoir s'il
passait à côté d'un trou noir. L'observation a totalement contredit les
prédictions basées sur les simulation.
Des remarques qui devraient susciter un débat. Mais non, rien. C'est à
croire que la science est morte. Il n'y a que les regards brillants de
quelques jeunes qui, soudain, entendent un autre discours. Pour la
plupart d’entre eux, pour leurs les patrons, je ne suis qu'un énergumène
qui perturbe le bon déroulement du colloque.
Lors d'un exposé suivant, fait par Daniel Harlow, du MIT, qui traite des
trous noirs, de l'information quantique et du “principe holographique”,
j'essaye de dériver l'intérêt vers autre chose :
- Je voudrais faire remarquer que la théorie du trou noir trouve sa base
dans une publication faite par Karl Schwarzschild en 1916. Mais qui sait
que Schwarzschild, en ce début d'année 1916, juste avant sa mort,
survenue en mai, avait produit non un article, mais deux.
Incompréhension dans la salle.
Je poursuis :
- Le contenu de cet article, qui n'a été traduit qu'en 1999, est très
important. Quels sont ceux qui savent que ce second article existe ?
Silence ...
- Alors, quels sont les spécialistes des trous noirs, ici présents, qui
ont lu son premier article, celui de janvier 1916 ?
Silence.
Cela confirme ce que je pensais. Aucun des spécialistes des trous
noirs n'a lu les articles de Schwarzschild, d'Einstein et de Hilbert.
Ils ont toujours fonctionné, depuis les années cinquante, en se basant
sur des commentaires de commentaires.
C’est effarant. Aucun de ces types qui font du trou noir leur pain
quotidien n’a lu l’article fondateur, publié en janvier 1916 par Karl
Schwarzschild, il y a un siècle. Il est vrai que cet article n’a été
traduit en anglais qu’en 1975. Pendant 59 ans ceux qui ne lisent pas
l’allemand se sont contentés de “commentaires de commentaires”, et des
erreurs se sont propagées, sur lesquelles pratiquement personne n’est
revenu. Quand au second article publié par Schwarzschild, un mois avant
sa mort, en février 1916, il n'a été traduit, par Antoci, qu'en ... 1995 !
3-Conversation avec Filippo Vernizzi, théoricien de l'énergie noire :
- Actuellement, l'accélération de l'univers implique le fait de devoir,
en physique quantique, prendre en charge des états d'énergie négative.
Vous êtes bien d'accord? Vous l'avez dit lors de votre exposé (devant
l'exemple des congressistes, et non en petit comité, dans des salles
plus petites, l'après-midi) cette accélération cosmique implique une
pression négative, donc des états d'énergie négative.
Il fait la moue. Je poursuis :
- Une pression c'est aussi une densité d'énergie par unité de volume.
- Ah non ! proteste-t-il, une pression, c'est une force par unité de
surface. Ca n'a rien à voir. Même avec une pression négative, l'énergie
est positive (? ...)
- Je suis désolé, mais vous faites une erreur. Si vous voulez aborder
cette question de pression en tant que force par unité de surface,
allons-y. C'est un sujet que je connais bien car j'ai fait beaucoup de
théorie cinétique des gaz. Plaçons une paroi dans ce milieu fluide. Elle
va subir des chocs des particules incidentes. Celles-ci vont alors
transférer à la paroi la part de leur quantité de mouvement
correspondant à la composante de leur vitesse perpendiculaire à la
paroi. Vous êtes d'accord ?
- Oui .....
- Or cette quantité de mouvement, c'est mV. Donc un fluide en contact
avec une paroi, s'il est à pression négative, ne repousse pas cette
paroi, il l'attire. Si on part d'une pression négative cela implique que
ces collisions sont le fait de particules apportant une quantité de
mouvement négative, donc dotées de masse négative. Alors, comme E = mc2,
l'énergie de ces particules est également négative. Vous êtes d'accord ?
- Oui ... oui ... ne vous énervez pas. Bon, cette énergie est négative,
vous avez raison. J'en tiendrai désormais compte (...).
- Ca n'est pas tout. Quand vous évoquez des problèmes d'instabilité de
ces états d'énergie négative, vous pensez à une émission d'énergie à
l'aide de photons d'énergie positive. Or ces particules de masse et
d'énergie négative émettent des photons d'énergie négative. Et cela,
votre théorie quantique des champs ne le gère pas.
- Oui ... oui ... très bien..... j'en tiendrai compte, promis.
Agacé, il tourne immédiatement les talons.
Il s'est visiblement payé ma tête, se refusant la moindre discussion.
Je n'ai rien pu en tirer de plus. De toute évidence ces gens fuient tout
dialogue.
4-M. Brandberger évoque l'inflation comme étant la seule théorie
permettant de résoudre le paradoxe de l'horizon ("there is no
alternative to inflation theory").
A l'issue de son exposé, je prends la parole .
- Comme alternative, que pensez-vous d'un modèle à constantes variables,
qui en particulier qui fait état d'une vitesse de la lumière variable,
en tant que concurrent de cette théorie de l'inflation. J'ai publié des
articles là-dessus dès 1988 et 1995 et je propose une variation
conjointe de toutes les équations de la physique ....
Brandberger botte en touche immédiatement et me désigne un jeune
chercheur Canadien qui a aussi travaillé dans cette direction.
- Vous serez mieux à l'aise en parlant avec ce chercheur, plutôt qu'avec
moi.
Fin de la discussion
5-Je lève la main. On me passe le micro :
- Comment envisagez-vous la compatibilité entre le modèle Lambda-CDM et
l'effet Great Repeller ?
- Le quoi ? .....
- Le Great Repeller, ce qui a été présenté en janvier 2017 dans la revue
Nature par Hoffman, Courtois, Tully et Pomarède, où on montre qu'il
existe à 600 années lumière un région totalement vide qui repousse les
galaxies, dont la nôtre à 631 kms/s.
Ca n'a pas l'air de lui dire quelque chose. Elle ouvre des yeux ronds.
Alors d'autres, dans la salle, confirment mes dires. Il y a un gros
moment de gêne quand la chercheuse de l'IAP dit :
- Je ne suis pas au courant" ....
6- Monsieur Smoot (Prix Nobel), je souhaiterais vous présenter mes
travaux, en séminaire.
- Ca sera difficile, car je vais partir pour Hong Kong bientôt.
- Il n'y a aucune urgence. Nous pourrions prendre date.
Il allonge le pas, agacé.
- Vous avez peut être entrevu mon poster. J'ai conçu un modèle où
l'univers héberge des masses positives et des masses négatives
- Quand on met ces masses en présences, elles se courent après et
l'énergie cinétique de la masse positive croit indéfiniment ....
- Ca c'est l'effet runaway, comme l'a montré Bondi en 1957. Mais
justement, dans mon modèle, cet effet disparait. Les lois d'interaction,
issues de l'approximation Newtonienne s'appliquant à deux équations de
champ couplées font que les masses négatives deviennent auto-attractives
et que les masses de signes opposés se repoussent selon anti-Newton.
Smoot se sert un café en ne prêtant ostensiblement pas la moindre
attention à mon propos. A aucun moment il ne m'a accordé un regard, n’a
tourné la tête vers moi. . Je n'ai jamais vu une telle impolitesse. Je
finis par lui dire :
- Vous me traitez comme si j'étais un crackpot (le mot que les
anglo-saxons utilisent pour désigner des pseudo-scientifiques,
mythomanes, vivant des rêves grandioses et sans consistance). Je suis un
type sérieux. J'ai publié mes travaux dans des revues à comité de
lecture ....
Mais déjà Smoot m'a tourné le dos et s'éloigne. Choquant de la part de
ce prix Nobel.
etc...
Article complet :
https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Compte_rendu_COSMO17_2017.htm
M.A