Discussion:
La cosmologie dans tous ses états
(trop ancien pour répondre)
Emphyrio
2017-09-10 18:13:50 UTC
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**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et gourmandise.
Ci dessous quelques morceaux choisis :**

1-"Dans la salle la moitié des présents, et parfois deux sur trois, ont
leur portable sur les genoux. Que font-ils? Quand on jette un oeil à
leurs écrans, ça n'a rien à voir avec la présentation à laquelle ils
sont censés assister. Comme on a accès à internet, on peut lire son
courrier, recevoir et envoyer des mails, pendant les exposés. J'ai été
personnellement assis à côté d'une jeune Russe, qui travaille en
Allemagne, à Bonn, et qui a passé toutes ces séances, les yeux rivés sur
un texte en cyrillique affiché sur une petite tablette, sans accorder la
moindre attention aux exposés. Elle n'a pas du tout hésité à me dire
qu'il s'agissait de la lecture d'un ... roman !

Dans beaucoup de séances je dirais qu'il y a moins de la moitié des
présents qui écoutent. Et c’était pareil à Francfort. Quand l'exposé
s'achève, le chairman remercie beaucoup le conférencier, et la salle
croule alors sous des applaudissements nourris. J'avais déjà constaté le
même phénomène à Francfort. Mais, dans le temps, les rares fois où j'ai
pu participer à un colloque, je n'avais jamais vu ça. On peut très bien
faire la différence entre des applaudissements "normaux" et ce à quoi
j'ai assisté. Ca frise la "standing ovation". Comme si l'assistance
voulait ainsi s'excuser de son absence d'attention, ou valider le
contenu, en général complètement creux, quand il s'agit des exposés
théoriques"


2-Après une intervention sur les T.N, je lève la main

- Vous nous parlez de trous noirs géants. Mais quelle preuve avez-vous
qu'il s'agisse de trous noirs ?


- Euh ... on se base sur la forte vitesse des étoiles près du centre
galactique.


- Certes, et cela implique la présence d'une objet de très forte masse.
Mais si vous mettez dans une sphère ayant le rayon de l'orbite de la
Terre un gaz ayant une densité moyenne qui serait celle de l'eau, ce qui
correspond à la densité moyenne qui règne dans une étoile comme le
Soleil, alors vous trouvez vos quatre millions de masses solaires. Quant
au prétendu trou noir, où est la signature spectrale qui confirme sa
présence ? Vous savez très bien que quand on a mis sur orbite le
satellite Chandrah, il y a 17 ans, on s'attendait à ce qu'il reçoivent
une bouffée puissante de rayons X. Et ... rien. Vous savez aussi qu'en
2012 un paquet de gaz interstellaire est passé à côté et que son
comportement n'a pas du tout été celui qu'il aurait du avoir s'il
passait à côté d'un trou noir. L'observation a totalement contredit les
prédictions basées sur les simulation.

Des remarques qui devraient susciter un débat. Mais non, rien. C'est à
croire que la science est morte. Il n'y a que les regards brillants de
quelques jeunes qui, soudain, entendent un autre discours. Pour la
plupart d’entre eux, pour leurs les patrons, je ne suis qu'un énergumène
qui perturbe le bon déroulement du colloque.


Lors d'un exposé suivant, fait par Daniel Harlow, du MIT, qui traite des
trous noirs, de l'information quantique et du “principe holographique”,
j'essaye de dériver l'intérêt vers autre chose :

- Je voudrais faire remarquer que la théorie du trou noir trouve sa base
dans une publication faite par Karl Schwarzschild en 1916. Mais qui sait
que Schwarzschild, en ce début d'année 1916, juste avant sa mort,
survenue en mai, avait produit non un article, mais deux.

Incompréhension dans la salle.

Je poursuis :

- Le contenu de cet article, qui n'a été traduit qu'en 1999, est très
important. Quels sont ceux qui savent que ce second article existe ?

Silence ...

- Alors, quels sont les spécialistes des trous noirs, ici présents, qui
ont lu son premier article, celui de janvier 1916 ?

Silence.

Cela confirme ce que je pensais. Aucun des spécialistes des trous
noirs n'a lu les articles de Schwarzschild, d'Einstein et de Hilbert.
Ils ont toujours fonctionné, depuis les années cinquante, en se basant
sur des commentaires de commentaires.

C’est effarant. Aucun de ces types qui font du trou noir leur pain
quotidien n’a lu l’article fondateur, publié en janvier 1916 par Karl
Schwarzschild, il y a un siècle. Il est vrai que cet article n’a été
traduit en anglais qu’en 1975. Pendant 59 ans ceux qui ne lisent pas
l’allemand se sont contentés de “commentaires de commentaires”, et des
erreurs se sont propagées, sur lesquelles pratiquement personne n’est
revenu. Quand au second article publié par Schwarzschild, un mois avant
sa mort, en février 1916, il n'a été traduit, par Antoci, qu'en ... 1995 !


3-Conversation avec Filippo Vernizzi, théoricien de l'énergie noire :

- Actuellement, l'accélération de l'univers implique le fait de devoir,
en physique quantique, prendre en charge des états d'énergie négative.
Vous êtes bien d'accord? Vous l'avez dit lors de votre exposé (devant
l'exemple des congressistes, et non en petit comité, dans des salles
plus petites, l'après-midi) cette accélération cosmique implique une
pression négative, donc des états d'énergie négative.

Il fait la moue. Je poursuis :

- Une pression c'est aussi une densité d'énergie par unité de volume.

- Ah non ! proteste-t-il, une pression, c'est une force par unité de
surface. Ca n'a rien à voir. Même avec une pression négative, l'énergie
est positive (? ...)

- Je suis désolé, mais vous faites une erreur. Si vous voulez aborder
cette question de pression en tant que force par unité de surface,
allons-y. C'est un sujet que je connais bien car j'ai fait beaucoup de
théorie cinétique des gaz. Plaçons une paroi dans ce milieu fluide. Elle
va subir des chocs des particules incidentes. Celles-ci vont alors
transférer à la paroi la part de leur quantité de mouvement
correspondant à la composante de leur vitesse perpendiculaire à la
paroi. Vous êtes d'accord ?

- Oui .....

- Or cette quantité de mouvement, c'est mV. Donc un fluide en contact
avec une paroi, s'il est à pression négative, ne repousse pas cette
paroi, il l'attire. Si on part d'une pression négative cela implique que
ces collisions sont le fait de particules apportant une quantité de
mouvement négative, donc dotées de masse négative. Alors, comme E = mc2,
l'énergie de ces particules est également négative. Vous êtes d'accord ?

- Oui ... oui ... ne vous énervez pas. Bon, cette énergie est négative,
vous avez raison. J'en tiendrai désormais compte (...).

- Ca n'est pas tout. Quand vous évoquez des problèmes d'instabilité de
ces états d'énergie négative, vous pensez à une émission d'énergie à
l'aide de photons d'énergie positive. Or ces particules de masse et
d'énergie négative émettent des photons d'énergie négative. Et cela,
votre théorie quantique des champs ne le gère pas.

- Oui ... oui ... très bien..... j'en tiendrai compte, promis.

Agacé, il tourne immédiatement les talons.

Il s'est visiblement payé ma tête, se refusant la moindre discussion.
Je n'ai rien pu en tirer de plus. De toute évidence ces gens fuient tout
dialogue.


4-M. Brandberger évoque l'inflation comme étant la seule théorie
permettant de résoudre le paradoxe de l'horizon ("there is no
alternative to inflation theory").

A l'issue de son exposé, je prends la parole .

- Comme alternative, que pensez-vous d'un modèle à constantes variables,
qui en particulier qui fait état d'une vitesse de la lumière variable,
en tant que concurrent de cette théorie de l'inflation. J'ai publié des
articles là-dessus dès 1988 et 1995 et je propose une variation
conjointe de toutes les équations de la physique ....

Brandberger botte en touche immédiatement et me désigne un jeune
chercheur Canadien qui a aussi travaillé dans cette direction.

- Vous serez mieux à l'aise en parlant avec ce chercheur, plutôt qu'avec
moi.


Fin de la discussion


5-Je lève la main. On me passe le micro :

- Comment envisagez-vous la compatibilité entre le modèle Lambda-CDM et
l'effet Great Repeller ?

- Le quoi ? .....

- Le Great Repeller, ce qui a été présenté en janvier 2017 dans la revue
Nature par Hoffman, Courtois, Tully et Pomarède, où on montre qu'il
existe à 600 années lumière un région totalement vide qui repousse les
galaxies, dont la nôtre à 631 kms/s.

Ca n'a pas l'air de lui dire quelque chose. Elle ouvre des yeux ronds.

Alors d'autres, dans la salle, confirment mes dires. Il y a un gros
moment de gêne quand la chercheuse de l'IAP dit :

- Je ne suis pas au courant" ....


6- Monsieur Smoot (Prix Nobel), je souhaiterais vous présenter mes
travaux, en séminaire.

- Ca sera difficile, car je vais partir pour Hong Kong bientôt.

- Il n'y a aucune urgence. Nous pourrions prendre date.

Il allonge le pas, agacé.

- Vous avez peut être entrevu mon poster. J'ai conçu un modèle où
l'univers héberge des masses positives et des masses négatives

- Quand on met ces masses en présences, elles se courent après et
l'énergie cinétique de la masse positive croit indéfiniment ....

- Ca c'est l'effet runaway, comme l'a montré Bondi en 1957. Mais
justement, dans mon modèle, cet effet disparait. Les lois d'interaction,
issues de l'approximation Newtonienne s'appliquant à deux équations de
champ couplées font que les masses négatives deviennent auto-attractives
et que les masses de signes opposés se repoussent selon anti-Newton.

Smoot se sert un café en ne prêtant ostensiblement pas la moindre
attention à mon propos. A aucun moment il ne m'a accordé un regard, n’a
tourné la tête vers moi. . Je n'ai jamais vu une telle impolitesse. Je
finis par lui dire :

- Vous me traitez comme si j'étais un crackpot (le mot que les
anglo-saxons utilisent pour désigner des pseudo-scientifiques,
mythomanes, vivant des rêves grandioses et sans consistance). Je suis un
type sérieux. J'ai publié mes travaux dans des revues à comité de
lecture ....

Mais déjà Smoot m'a tourné le dos et s'éloigne. Choquant de la part de
ce prix Nobel.

etc...

Article complet :
https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Compte_rendu_COSMO17_2017.htm


M.A
Samuel DEVULDER
2017-09-10 19:36:16 UTC
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Post by Emphyrio
1-"Dans la salle la moitié des présents, et parfois deux sur trois, ont
leur portable sur les genoux. Que font-ils? Quand on jette un oeil à
leurs écrans, ça n'a rien à voir avec la présentation à laquelle ils
sont censés assister
Depuis combien de temps notre ami JPP n'a pas assisté à une conférence?
C'est comme ca partout de nos jours dans toutes les conférences
scientifiques ou pas. C'est sur que s'il se réfère à ses chères années
70-80, il ne se souviens plus non plus que certains, pressés par le
temps, finissaient des transparents à la dernière minute au cours de ses
propres exposés... C'est pareil de nos jours, sauf que l'ordi portable
et la tablette ont remplacés les feutres, cellophanes et autres papiers.
Post by Emphyrio
2-Après une intervention sur les T.N, je lève la main
(...)
Des remarques qui devraient susciter un débat.
Ou pas! Ces questions ne sont peut-être pas du sujet de l'exposé, ou ont
déjà été débattues sans attendre les remarque de Jean-Pierre.
Post by Emphyrio
Lors d'un exposé suivant, fait par Daniel Harlow, du MIT, qui traite
des trous noirs, de l'information quantique et du “principe
holographique”, j'essaye de dériver l'intérêt _vers autre chose_
Autre chose ? Ben ca ne sert à rien de poser la question sur un
spécialiste de l'information quantique. Encore une fois il se trompe
d'interlocuteur notre JPP national.
Post by Emphyrio
Incompréhension dans la salle.
Tu m'étonnes! C'est pas le sujet de la conférence. Complètement
hors-sujet sa question.

*Le monsieur te parle du principe holographique*

Sais tu au moins ce que c'est que ce principe Jean-Pierre ? Si tu as une
question sur la quantité d'information qu'un volume ou une surface peut
stocker vas-y c'est le bon interlocuteur. Mais si tu as des questions
sur la solution d'un système différentiel issu de relativité générale
c'est tout simplement pas le bon gars ni le bon exposé.
Post by Emphyrio
Silence ...
Oui ca s'appelle être poli quand quelqu'un s'enfonce dans le hors-sujet.

Bon pour résumer, JPP se trompe d'interlocuteur et croit du coup que la
science déraille, alors que c'est lui qui marche à coté de ses pompes en
ne comprenant même pas le sujet des exposés auquel il assiste. Allez
JPP, c'est pas la peine de perdre du temps dans ces confs étrangères
auxquelles tu ne comprends rien. Ne perds pas ton temps là bas et
reviens nous.

Reviens JPP, reviens! Parce que la France elle a besoin de toi.
(https://www.dailymotion.com/video/xblcjl)
robby
2017-09-11 08:36:32 UTC
Permalink
Post by Emphyrio
**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et
gourmandise. Ci dessous quelques morceaux choisis :**
ça montre surtout qu'il n'a aucune idée de ce qu'est une conf, ce qui
est surprenant pour un ex-scientifique. A croire qu'il n'avait fréquenté
que de tous petits séminaires.

la séance pléniaire d'une conf n'est pas un lieu de débat (il y a juste
en gros 15' de questions pour faire préciser des points de la
présentation guère plus longue, et on enchaine, avec 6 - 10
presentations par demi-journée, et parfois plusieurs sessions en
parallele ). Visiblement il s'y est juste ridiculisé tout en y jouant
les emmerdeurs en posant des questions hors sujet sur ses marotes, ce
qui fait que l'orateur et la salle ont été privé de l'extension normale
de l'exposé du gars.
(c'est meme surprenant qu'on lui ait re-passé le micro).

dans un workshop ou un séminaire on peut d'avantage causer. Sinon c'est
plutot dans les couloirs et les moments off. Sauf si bien sur on est
invité à un panel de cadors qui discuttent entrent eux sur l'estrade
lors d'une session panel (s'il y en a dans cette conf).
--
Fabrice
Maboule
2017-09-11 20:54:51 UTC
Permalink
Post by Emphyrio
**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et gourmandise.
Ci dessous quelques morceaux choisis :**
................
Post by Emphyrio
https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Compte_rendu_COSMO17_2017.htm
M.A
Merci Monsieur Actis.
Julien Arlandis
2017-09-17 08:21:56 UTC
Permalink
Post by Emphyrio
**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et gourmandise.
Ci dessous quelques morceaux choisis :**
1-"Dans la salle la moitié des présents, et parfois deux sur trois, ont
leur portable sur les genoux. Que font-ils? Quand on jette un oeil à
leurs écrans, ça n'a rien à voir avec la présentation à laquelle ils
sont censés assister. Comme on a accès à internet, on peut lire son
courrier, recevoir et envoyer des mails, pendant les exposés. J'ai été
personnellement assis à côté d'une jeune Russe, qui travaille en
Allemagne, à Bonn, et qui a passé toutes ces séances, les yeux rivés sur
un texte en cyrillique affiché sur une petite tablette, sans accorder la
moindre attention aux exposés. Elle n'a pas du tout hésité à me dire
qu'il s'agissait de la lecture d'un ... roman !
Dans beaucoup de séances je dirais qu'il y a moins de la moitié des
présents qui écoutent. Et c’était pareil à Francfort. Quand l'exposé
s'achève, le chairman remercie beaucoup le conférencier, et la salle
croule alors sous des applaudissements nourris. J'avais déjà constaté le
même phénomène à Francfort. Mais, dans le temps, les rares fois où j'ai
pu participer à un colloque, je n'avais jamais vu ça. On peut très bien
faire la différence entre des applaudissements "normaux" et ce à quoi
j'ai assisté. Ca frise la "standing ovation". Comme si l'assistance
voulait ainsi s'excuser de son absence d'attention, ou valider le
contenu, en général complètement creux, quand il s'agit des exposés
théoriques"
2-Après une intervention sur les T.N, je lève la main
- Vous nous parlez de trous noirs géants. Mais quelle preuve avez-vous
qu'il s'agisse de trous noirs ?
- Euh ... on se base sur la forte vitesse des étoiles près du centre
galactique.
- Certes, et cela implique la présence d'une objet de très forte masse.
Mais si vous mettez dans une sphère ayant le rayon de l'orbite de la
Terre un gaz ayant une densité moyenne qui serait celle de l'eau, ce qui
correspond à la densité moyenne qui règne dans une étoile comme le
Soleil, alors vous trouvez vos quatre millions de masses solaires. Quant
au prétendu trou noir, où est la signature spectrale qui confirme sa
présence ? Vous savez très bien que quand on a mis sur orbite le
satellite Chandrah, il y a 17 ans, on s'attendait à ce qu'il reçoivent
une bouffée puissante de rayons X. Et ... rien. Vous savez aussi qu'en
2012 un paquet de gaz interstellaire est passé à côté et que son
comportement n'a pas du tout été celui qu'il aurait du avoir s'il
passait à côté d'un trou noir. L'observation a totalement contredit les
prédictions basées sur les simulation.
Des remarques qui devraient susciter un débat. Mais non, rien. C'est à
croire que la science est morte. Il n'y a que les regards brillants de
quelques jeunes qui, soudain, entendent un autre discours. Pour la
plupart d’entre eux, pour leurs les patrons, je ne suis qu'un énergumène
qui perturbe le bon déroulement du colloque.
Lors d'un exposé suivant, fait par Daniel Harlow, du MIT, qui traite des
trous noirs, de l'information quantique et du “principe holographique”,
- Je voudrais faire remarquer que la théorie du trou noir trouve sa base
dans une publication faite par Karl Schwarzschild en 1916. Mais qui sait
que Schwarzschild, en ce début d'année 1916, juste avant sa mort,
survenue en mai, avait produit non un article, mais deux.
Incompréhension dans la salle.
- Le contenu de cet article, qui n'a été traduit qu'en 1999, est très
important. Quels sont ceux qui savent que ce second article existe ?
Silence ...
- Alors, quels sont les spécialistes des trous noirs, ici présents, qui
ont lu son premier article, celui de janvier 1916 ?
Silence.
Cela confirme ce que je pensais. Aucun des spécialistes des trous
noirs n'a lu les articles de Schwarzschild, d'Einstein et de Hilbert.
Ils ont toujours fonctionné, depuis les années cinquante, en se basant
sur des commentaires de commentaires.
C’est effarant. Aucun de ces types qui font du trou noir leur pain
quotidien n’a lu l’article fondateur, publié en janvier 1916 par Karl
Schwarzschild, il y a un siècle. Il est vrai que cet article n’a été
traduit en anglais qu’en 1975. Pendant 59 ans ceux qui ne lisent pas
l’allemand se sont contentés de “commentaires de commentaires”, et des
erreurs se sont propagées, sur lesquelles pratiquement personne n’est
revenu. Quand au second article publié par Schwarzschild, un mois avant
sa mort, en février 1916, il n'a été traduit, par Antoci, qu'en ... 1995 !
- Actuellement, l'accélération de l'univers implique le fait de devoir,
en physique quantique, prendre en charge des états d'énergie négative.
Vous êtes bien d'accord? Vous l'avez dit lors de votre exposé (devant
l'exemple des congressistes, et non en petit comité, dans des salles
plus petites, l'après-midi) cette accélération cosmique implique une
pression négative, donc des états d'énergie négative.
- Une pression c'est aussi une densité d'énergie par unité de volume.
- Ah non ! proteste-t-il, une pression, c'est une force par unité de
surface. Ca n'a rien à voir. Même avec une pression négative, l'énergie
est positive (? ...)
- Je suis désolé, mais vous faites une erreur. Si vous voulez aborder
cette question de pression en tant que force par unité de surface,
allons-y. C'est un sujet que je connais bien car j'ai fait beaucoup de
théorie cinétique des gaz. Plaçons une paroi dans ce milieu fluide. Elle
va subir des chocs des particules incidentes. Celles-ci vont alors
transférer à la paroi la part de leur quantité de mouvement
correspondant à la composante de leur vitesse perpendiculaire à la
paroi. Vous êtes d'accord ?
- Oui .....
- Or cette quantité de mouvement, c'est mV. Donc un fluide en contact
avec une paroi, s'il est à pression négative, ne repousse pas cette
paroi, il l'attire. Si on part d'une pression négative cela implique que
ces collisions sont le fait de particules apportant une quantité de
mouvement négative, donc dotées de masse négative. Alors, comme E = mc2,
l'énergie de ces particules est également négative. Vous êtes d'accord ?
- Oui ... oui ... ne vous énervez pas. Bon, cette énergie est négative,
vous avez raison. J'en tiendrai désormais compte (...).
- Ca n'est pas tout. Quand vous évoquez des problèmes d'instabilité de
ces états d'énergie négative, vous pensez à une émission d'énergie à
l'aide de photons d'énergie positive. Or ces particules de masse et
d'énergie négative émettent des photons d'énergie négative. Et cela,
votre théorie quantique des champs ne le gère pas.
- Oui ... oui ... très bien..... j'en tiendrai compte, promis.
Agacé, il tourne immédiatement les talons.
Il s'est visiblement payé ma tête, se refusant la moindre discussion.
Je n'ai rien pu en tirer de plus. De toute évidence ces gens fuient tout
dialogue.
4-M. Brandberger évoque l'inflation comme étant la seule théorie
permettant de résoudre le paradoxe de l'horizon ("there is no
alternative to inflation theory").
A l'issue de son exposé, je prends la parole .
- Comme alternative, que pensez-vous d'un modèle à constantes variables,
qui en particulier qui fait état d'une vitesse de la lumière variable,
en tant que concurrent de cette théorie de l'inflation. J'ai publié des
articles là-dessus dès 1988 et 1995 et je propose une variation
conjointe de toutes les équations de la physique ....
Brandberger botte en touche immédiatement et me désigne un jeune
chercheur Canadien qui a aussi travaillé dans cette direction.
- Vous serez mieux à l'aise en parlant avec ce chercheur, plutôt qu'avec
moi.
Fin de la discussion
- Comment envisagez-vous la compatibilité entre le modèle Lambda-CDM et
l'effet Great Repeller ?
- Le quoi ? .....
- Le Great Repeller, ce qui a été présenté en janvier 2017 dans la revue
Nature par Hoffman, Courtois, Tully et Pomarède, où on montre qu'il
existe à 600 années lumière un région totalement vide qui repousse les
galaxies, dont la nôtre à 631 kms/s.
Ca n'a pas l'air de lui dire quelque chose. Elle ouvre des yeux ronds.
Alors d'autres, dans la salle, confirment mes dires. Il y a un gros
- Je ne suis pas au courant" ....
6- Monsieur Smoot (Prix Nobel), je souhaiterais vous présenter mes
travaux, en séminaire.
- Ca sera difficile, car je vais partir pour Hong Kong bientôt.
- Il n'y a aucune urgence. Nous pourrions prendre date.
Il allonge le pas, agacé.
- Vous avez peut être entrevu mon poster. J'ai conçu un modèle où
l'univers héberge des masses positives et des masses négatives
- Quand on met ces masses en présences, elles se courent après et
l'énergie cinétique de la masse positive croit indéfiniment ....
- Ca c'est l'effet runaway, comme l'a montré Bondi en 1957. Mais
justement, dans mon modèle, cet effet disparait. Les lois d'interaction,
issues de l'approximation Newtonienne s'appliquant à deux équations de
champ couplées font que les masses négatives deviennent auto-attractives
et que les masses de signes opposés se repoussent selon anti-Newton.
Smoot se sert un café en ne prêtant ostensiblement pas la moindre
attention à mon propos. A aucun moment il ne m'a accordé un regard, n’a
tourné la tête vers moi. . Je n'ai jamais vu une telle impolitesse. Je
- Vous me traitez comme si j'étais un crackpot (le mot que les
anglo-saxons utilisent pour désigner des pseudo-scientifiques,
mythomanes, vivant des rêves grandioses et sans consistance). Je suis un
type sérieux. J'ai publié mes travaux dans des revues à comité de
lecture ....
Mais déjà Smoot m'a tourné le dos et s'éloigne. Choquant de la part de
ce prix Nobel.
etc...
https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Compte_rendu_COSMO17_2017.htm
M.A
Bilan désastreux qui montre que JPP se ridiculise dans une conférence
internationale sans le moindre bénéfice pour quiconque, bilan
désastreux car ses pairs semblent n'avoir aucune réponse à lui
apporter.
Concernant le runaway, ce problème pour moi n'en est pas un, car à
supposer que la masse négative existe, elle continuerait à chuter dans
la direction des corps massifs conformément au principe d'équivalence.
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses négatives
empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des étoiles. Par
contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur des planètes en
formant une couche superficielle de masse négative. Je dis pourquoi pas?
Samuel DEVULDER
2017-09-17 08:48:16 UTC
Permalink
Post by Julien Arlandis
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses négatives
empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des étoiles. Par
contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur des planètes en
formant une couche superficielle de masse négative. Je dis pourquoi pas?
Il y a super intérêt que la répartition soit strictement symétrique
alors, car s'il y a un chouilla de masse négative en plus d'un coté,
alors le runaway s'enclenche et la planète positive et sa couche
négative asymétrique partent tout droit dans la direction opposée de
l'asymétrie.
Julien Arlandis
2017-09-17 09:00:00 UTC
Permalink
Post by Samuel DEVULDER
Post by Julien Arlandis
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses négatives
empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des étoiles. Par
contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur des planètes en
formant une couche superficielle de masse négative. Je dis pourquoi pas?
Il y a super intérêt que la répartition soit strictement symétrique
alors, car s'il y a un chouilla de masse négative en plus d'un coté,
alors le runaway s'enclenche et la planète positive et sa couche
négative asymétrique partent tout droit dans la direction opposée de
l'asymétrie.
Ça pourrait expliquer certaines anomalies gravitationnelles...
Julien Arlandis
2017-09-17 09:28:27 UTC
Permalink
Post by Julien Arlandis
Post by Samuel DEVULDER
Post by Julien Arlandis
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses négatives
empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des étoiles. Par
contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur des planètes en
formant une couche superficielle de masse négative. Je dis pourquoi pas?
Il y a super intérêt que la répartition soit strictement symétrique
alors, car s'il y a un chouilla de masse négative en plus d'un coté,
alors le runaway s'enclenche et la planète positive et sa couche
négative asymétrique partent tout droit dans la direction opposée de
l'asymétrie.
Ça pourrait expliquer certaines anomalies gravitationnelles...
Si la planète est en rotation soit autour de son axe soit autour de son
étoile, il y a fort à parier que la période rotation propre de la
planète va se synchroniser sur sa période de révolution autour de
l'étoile de manière à se que l'asymétrie soit dirigée dans la
direction de l'étoile, de la même manière que l'ourlet de la lune a
fini par se stabiliser vers la terre par effet de marée.
Si l'argument du runaway doit empêcher une réflexion autour du sujet de
la masse négative, c'est plutôt contreproductif.
Julien Arlandis
2017-09-17 09:30:08 UTC
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Post by Julien Arlandis
Post by Samuel DEVULDER
Post by Julien Arlandis
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses négatives
empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des étoiles. Par
contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur des planètes en
formant une couche superficielle de masse négative. Je dis pourquoi pas?
Il y a super intérêt que la répartition soit strictement symétrique
alors, car s'il y a un chouilla de masse négative en plus d'un coté,
alors le runaway s'enclenche et la planète positive et sa couche
négative asymétrique partent tout droit dans la direction opposée de
l'asymétrie.
Ça pourrait expliquer certaines anomalies gravitationnelles...
Si la planète est en rotation soit autour de son axe soit autour de son
étoile, il y a fort à parier que la période rotation propre de la
planète va se synchroniser sur sa période de révolution autour de
l'étoile de manière à se que l'asymétrie soit dirigée dans la
direction de l'étoile, ce qui aura le même effet qu'un abaissement de la
masse de la planète. Par analogie, on peut citer l'ourlet de la lune a
fini par se stabiliser vers la terre par effet de marée.
Si l'argument du runaway doit empêcher une réflexion autour du sujet de
la masse négative, c'est plutôt contreproductif.
Maboule
2017-09-17 14:22:08 UTC
Permalink
Post by Julien Arlandis
Post by Samuel DEVULDER
Post by Julien Arlandis
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses
négatives empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des
étoiles. Par contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur
des planètes en formant une couche superficielle de masse négative.
Je dis pourquoi pas?
Il y a super intérêt que la répartition soit strictement symétrique
alors, car s'il y a un chouilla de masse négative en plus d'un coté,
alors le runaway s'enclenche et la planète positive et sa couche
négative asymétrique partent tout droit dans la direction opposée de
l'asymétrie.
Ça pourrait expliquer certaines anomalies gravitationnelles...
Ah bon ! Mais alors ça pourrait expliquer pourquoi mon prof de physique
sautait au plafond à chaque fois qu'on lui envoyait une boule puante :-)
Maboule
2017-09-17 14:19:33 UTC
Permalink
Post by Samuel DEVULDER
Post by Julien Arlandis
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses négatives
empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des étoiles. Par
contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur des planètes
en formant une couche superficielle de masse négative. Je dis pourquoi
pas?
Il y a super intérêt que la répartition soit strictement symétrique
alors, car s'il y a un chouilla de masse négative en plus d'un coté,
alors le runaway s'enclenche et la planète positive et sa couche
négative asymétrique partent tout droit dans la direction opposée de
l'asymétrie.
Oulala ! C'est dangereux ça ?
:-]
Ecowarrior
2017-10-05 07:21:40 UTC
Permalink
Post by Julien Arlandis
Bilan désastreux qui montre que JPP se ridiculise dans une conférence
internationale sans le moindre bénéfice pour quiconque, bilan
désastreux car ses pairs semblent n'avoir aucune réponse à lui
apporter.
Concernant le runaway, ce problème pour moi n'en est pas un, car à
supposer que la masse négative existe, elle continuerait à chuter dans
la direction des corps massifs conformément au principe d'équivalence.
En revanche la gravitation devient répulsive pour les masses négatives
empêchant ces particules de s'agglomérer pour former des étoiles. Par
contre rien ne leur interdirait de venir s'aglomerer sur des planètes en
formant une couche superficielle de masse négative. Je dis pourquoi pas?
Décidément vous êtes nombreux à n'y rien comprendre au concept de masse
négative de son modèle ! Vous êtes tous calés comme des petits canards
derrière maman wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_négative

Je reprends car c'est bien plus subtil et prolifique en observation
quand:

- La matière attire la matière par la loi de Newton
- La matière gémellaire attire la matière gémellaire par la loi de
Newton
- Matière et matière gémellaire se repoussent mutuellement par «
anti-Newton »

Mais avant de critiquer faut déjà comprendre pourquoi ceci:

https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Janus-A.pdf
https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Janus-B.pdf
Samuel DEVULDER
2017-10-05 09:03:00 UTC
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Post by Ecowarrior
Décidément vous êtes nombreux à n'y rien comprendre au concept de masse
négative de son modèle !
Il y a un moment où quand on roule dans l'autre sens sur la route qu'on
réalise que ne sont pas les autres qui sont les abrutis qui roulent à
contre-sens.
Ecowarrior
2017-10-05 17:23:12 UTC
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Post by Samuel DEVULDER
Post by Ecowarrior
Décidément vous êtes nombreux à n'y rien comprendre au concept de masse
négative de son modèle !
Il y a un moment où quand on roule dans l'autre sens sur la route qu'on
réalise que ne sont pas les autres qui sont les abrutis qui roulent à
contre-sens.
Ton hypothèse est commutative !

Samuel DEVULDER
2017-09-18 17:13:00 UTC
Permalink
Post by Emphyrio
**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et gourmandise.
Ci dessous quelques morceaux choisis :**
(...)
Jean-Pierre nous gratifie d'une petite vidéo.



Il nous bassine encore avec ses même rengaines...
Yannix
2017-09-23 04:39:50 UTC
Permalink
Post by Samuel DEVULDER
Post by Emphyrio
**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et
gourmandise. Ci dessous quelques morceaux choisis :**
(...)
Jean-Pierre nous gratifie d'une petite vidéo.
http://youtu.be/FMtfbUX5q4E
Il nous bassine encore avec ses même rengaines...
Généralement, plus on devient vieux, plus on radote...

X.
--
Post by Samuel DEVULDER
Post by Emphyrio
Macron, je veux bien marcher dessus du pied gauche, ça porte bonheur.
Et voilà. J'étais sûr que ça allait déraper...
Forcément, ça glisse.
Maboule
2017-09-24 08:32:47 UTC
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Post by Yannix
Post by Samuel DEVULDER
Post by Emphyrio
**De retour de son dernier colloque sur les Astroparticules et la
Cosmologie, Jean Pierre Petit fait un bilan édifiant de l'état de
l'astrophysique théorique moderne à lire avec attention et
gourmandise. Ci dessous quelques morceaux choisis :**
(...)
Jean-Pierre nous gratifie d'une petite vidéo.
http://youtu.be/FMtfbUX5q4E
Il nous bassine encore avec ses même rengaines...
Généralement, plus on devient vieux, plus on radote...
X.
Oui absolument ! Mais plus on est jeune, plus on pisse dans sa culotte :-)
Samuel DEVULDER
2017-09-27 18:56:15 UTC
Permalink
Post by Maboule
Oui absolument ! Mais plus on est jeune, plus on pisse dans sa culotte :-)
Oh avec l'âge, ce soucis là existe aussi!
Maboule
2017-09-27 20:49:54 UTC
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Post by Samuel DEVULDER
Post by Maboule
Oui absolument ! Mais plus on est jeune, plus on pisse dans sa culotte :-)
Oh avec l'âge, ce soucis là existe aussi!
Dans ce cas, il faut prendre une pince à linge et coincer le tuyau
d'évacuation avec :-)
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